Découvrez “Earthquake” par This Is The Kit (Plaisir de France Remix)

Le 14 juillet 2011

Kate Stables, c'est This Is The Kit. Douce et étrange à la fois, folk et tellement actuelle, les compositions de Kate sont des morceaux à facettes multiples et à découvrir dans "Wriggle Out The Restless". Interview.

Au bon moment au bon endroit, un instinct sans faille, Kate Stables aka This Is The Kit comptabilise déjà deux opus dont le premier, “Krülle Bol”, sorti chez Wooden Spoons est produit par John Parish lui-même. Fin 2010, c’est au tour de “Wriggle out the Wrestless” d’où est extrait “Earthquake”.

Kate Stables, cette petite voix légère venu de Winchester, installée à Paris, est souvent classée dans la folk. Pourtant, ses influences revendiquées et nombreuses dans son œuvre, nous empêche d’en faire de même. Elle a beaucoup “d’amis” musicaux, elle multiplie les collaborations et encourage le remix. Passionnée pour le concept de création et persuadée “qu’on est meilleur à plusieurs”,  elle a même fait contribuer ses fans à certains de ses textes, notamment sous licence Creative Commons By-SA.

Quelle a été ta meilleure collaboration musicale et business ?

C’était assez sympathique de faire des choses avec le groupe Soy Un Caballo quand ils sont venus. Des musiciens très motivés et très talentueux. C’est aussi toujours très stimulant de travailler avec Rozi Plain et Rachael Dadd. Mais en y repensant, la meilleure collaboration artistique et business que j’ai pu vivre a été la longue relation de travail que j’ai avec Jesse D. Vernon des Morningstar. Il a fini par être dans le groupe et nous travaillons ensemble depuis plus de 6 ans. C’est très rare de pouvoir gérer avec la même personne les affaires et l’organisation en plus de pouvoir créer de la musique ensemble.

Quelles sont les collaborations artistiques que tu aimerais concrétiser et quelles sont tes influences musicales ?

La liste est longue ! J’aime les chanteurs/interprètes. J’adorerais pouvoir chanter avec Alastair Roberts, Boris Gronemberger des V.O., Busta Rhymes, Guy Garvey, Beyonce… Pour mes influences musicales, ça dépend de la semaine et de la période de ma vie. En ce moment, c’est plutôt Michael Hurley, mes parents, les Wu Tang Clan, JD Sallinger, Les Velvet Underground, Fridge et Herman Melville.

Est-ce que vous gérez votre business seuls ? Vous considérez-vous comme des artistes DIY ?

Oui. Nous gérons la plupart des choses nous-même. Nous avons eu assez de chance pour rencontrer des personnes spécialisées qui peuvent prendre en main certaines tâches précises mais sinon, nous nous occupons du reste tout seuls. Jesse est en fait celui qui centralise et supervise nos affaires.

Est-ce que signer dans une major est le but ultime pour vous? Ou préférerez rester indépendants?

Signer n’est pas notre but. Mais je pense que si l’opportunité se présentait et que les conditions – on est plutôt difficiles sur les conditions – étaient acceptables, on n’hésiterait pas. Si signer dans une major était synonyme de support financier et de conseils en affaires…

Comment Internet vous aide à développer votre carrière et qu’est ce que, toi, tu n’aimes pas avec les nouvelles technologies d’information et de communication ?

Internet est assez crucial pour notre activité. Nous sommes obligés de rester à la page face à la rapide évolution des communautés musicales et l’industrie. C’est très important de pouvoir tenir les gens au courant de nos activités mais c’est un vrai calvaire de devoir sans cesse mettre à jour des informations sur dix plateformes différentes. Ça prend énormément de temps et c’est très facile de manquer quelque chose.

Pensez-vous qu’Internet va changer l’industrie de la musique et si oui comment ?

Je pense que l’industrie de la musique comme toutes les industries sont en constante évolution et cela ne changera pas. Les choses deviennent cependant plus rapides et de plus en plus basées autour de l’image et du style. En même temps, pour contrer la production de masse et la vitesse, il semble que les gens soient de plus en plus inspirés par les méthodes DIY et les marchés de plus petite taille. Je pense que les choses ne cesseront d’évoluer.

Quelle est votre source majeure de revenus aujourd’hui ?

La vente d’album sur les tournées. Les concerts couvrent généralement les frais de tournée donc si on vend des albums, c’est du plus, c’est bien. On reçoit aussi un peu de droits d’auteur par PRS, une société de gestion collective en Grande Bretagne, et il arrive parfois que quelqu’un utilise un titre pour la BO d’un film. Il nous arrive aussi parfois de faire des workshops si on nous le demande. En fait, ce que j’aurais du dire, c’est que nous n’avons pas qu’une unique source majeure de revenus, c’est plutôt comme un puzzle, on additionne des petits bouts par ci par là.

En quel business model crois-tu le plus aujourd’hui ?

Je ne peux pas parler pour tout le monde et tous les styles de musique mais je crois beaucoup aux coopératives et à l’entraide.

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Crédits photos tous droits réservés : LJ Hopkinson

Interview réalisée et traduite par : Lara Beswick

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