Les USA veulent sanctionner les vendeurs d’armes numériques

Le 11/05/2012

[Lu sur CNIS mag]

  Les USA sont eux aussi en train de vivre leur « affaire Amesys », mais en version plus musclée :
L’administration Obama, relate l’Atlantic Wire envisage de prendre des sanctions à l’encontre des entreprises et des personnes ayant, à l’aide d’outils technologiques, aidé les pouvoirs Iranien et Syrien dans leur répression contre les populations civiles. Une déclaration qui, remarque l’auteur de l’article, pourrait concerner bien des entreprises US.
Seraient ainsi concernés Hewlett Packard, Bluecoat, NetApp, mais également liIrlandais Cellusys, l’italien Area Spa, le britannique Creativity Software. Le WSJ rappelle de son coté que d'autres pays utilisent eux aussi ces technologies, que la Tunisie a également acheté des outils de filtrage et de surveillance à McAfee, Bluecoat, NetSweeper, et Websense qui, "faut-il le rappeler, sont également souvent en usage dans les démocraties Européennes", souligne CNIS mag :
Et c’est peut-être là la raison première pour laquelle aucun gouvernement n’a, jusqu’à présent, envisagé de contingenter et règlementer ce genre d’outil. Car leur qualification en arme de répression aurait eu des conséquences très embarrassantes sur leurs usages (ou mésusages) « locaux ».